M i s t r a l   M a g a l i

Psychanalyse, thérapie analytique individuelle et de couple, supervision (psychologues, psychiatres, psychanalystes, étudiants, thérapeutes, aidants..), analyse de pratique (cadres, dirigeants, managers, équipes soignantes, équipes de travail, toutes corporations).

Adultes - Couples - Groupes de travail

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En vidéoconférence, en cabinet.


Psychanalyse


 Quelle est la durée d'une psychanalyse ?

 
Faire une psychanalyse, c'est prendre le temps d'aborder son histoire, ses histoires.
C'est un temps d'introspection pour soi-même qui nécessite un travail soutenu, étalé dans le temps.

Votre analyste vous accompagne sur ce chemin qui est le vôtre, avec l'aide précieuse du cadre psychanalytique qui comporte certaines règles pour bien avancer, travailler sur soi-même.

Le patient aborde aussi bien par les liens qu'il produit, le présent, son passé, son enfance, l’avenir comme il le voit.
 
Une analyse s'accomplit plutôt sur plusieurs années. Parfois en plusieurs tranches avec différents analystes, ou avec le même. Parce qu'il y a des déménagements, des ruptures, des résistances transférentielles à l'œuvre, un temps pour mûrir.
 
Chaque patient apporte une histoire plus ou moins complexe, plus ou moins lourde à porter, à parler, à recomposer. Il faut compter aussi sur les résistances compréhensibles de chacun, à avancer vers de nouveaux sens.
Car l'analyse comporte des passages particuliers. En effet, le patient avance petit à petit selon un nouveau cadre personnel intérieur. Le cadre (les règles de la cure pour bien fonctionner) et l'analyste contiennent les affects au sein de ces nouveaux modes de fonctionnement du patient, appris au fur et à mesure de la cure.
 
Le chemin de l'introspection avant d'être apprivoisé, est un chemin de curieux et de courageux. Il y a un temps pour tout. Tout s'acquiert. Rien ne presse pour ceux qui souhaitent prendre le temps d’établir de solides bases, un solide recul. C’est pour cela qu’il n'y a pas de règle comptable concernant la durée de cet investissement totalement personnel. Chaque esprit a sa propre temporalité.
 
Sachant malgré tout, qu’une analyse terminée ne doit pas être une dissection totale de la psyché qui dure une éternité, mais qu’elle est une avancée notable, considérable, sur la connaissance et l'acceptation de soi et de ses relationnels passés, présents et futurs -au plus près- pour pouvoir s'adapter à chaque futurs présents, librement et dans la créativité personnelle.
 

Comment procède-t-on ?

 
Nous avons tout d'abord un ou plusieurs entretiens préalables en face à face, pour savoir si l'analyse peut s'effectuer avec les conditions réunies pour accomplir un travail efficace avec cette méthode. 

Vous expliquez les raisons de votre venue en face à face. Ensuite, en fin de première séance, ou avant la séance où vous allez démarrer votre psychanalyse, je vous explique le cadre de fonctionnement de celui-ci et nous pouvons en dernier lieu convenir des modalités de vos séances (fréquences, etc...).
 
Si les conditions sont favorables, vous vous allongez ensuite lors de la séance suivante sur le divan, et moi je suis assise sur un fauteuil un peu plus loin derrière pour vous écouter. Le travail psychanalytique à proprement-dit, débute.
 
Sur le divan le patient ne voit pas son analyste, et le fait d'être allongé facilite la détente, le lâcher prise ; ces facteurs favorisent le relâchement psychique ; lequel conduit à une sorte d'oubli de la présence véritable du psychanalyste. Cela permet au patient de faire des projections très rapidement sur son analyste. L'analyse de ces projections est appelée l'analyse de transfert. C’est l’un des processus qui permet d’avancer en analyse.
 
Le transfert reproduit du vécu, et il est analysé avec le psychanalyste. Une psychanalyse est d'ailleurs une somme importante, et successive d'analyses de transferts. Elle permet de connaître le psychisme inconscient du patient, et tout cela est fort utile aux reviviscences (remémoration du passé), donc à l’avancée.
 
En psychanalyse, mes interventions sont moins fréquentes qu'en thérapie analytique. L'approche est bien différente. Mais je parle, et je suis là.
Freud parlait beaucoup !

Mes interventions dépendent du contenu de la séance et de la charge émotive ressentie par le patient, de l'éclairage que je peux apporter, ou de ce que je peux être amenée à dire pour contenir ou aider à analyser certains affects au cours de la séances (angoisses, fortes tensions...)
 
Je peux parler quand quelque chose que vous venez de dire peut être ou est signifiant ; lorsque je peux interpréter, et pour aider à la réflexion.
Il me faut connaître des éléments de votre histoire qui font ensuite écho, qui semblent s'associer entre eux pour faire sens, en fonction de mes connaissances psychanalytiques.


Des conseils ?


Mes interventions ne sont pas de l'ordre du conseil ni de celui de la morale. Par contre, j'apporte une aide spécifique à la réflexion -la vôtre- avec l'esprit et la technique psychanalytique.
 
La règle numéro 1 pour pouvoir avancer, est de dire tout ce qui vous passe par la tête, sans la censure que vous pouvez utiliser parfois ou habituellement. Ce matériel, votre parole, servira à édifier l'histoire que vous aborderez à votre façon, pour vous en servir spécifiquement.
 
Cette méthode thérapeutique ne convient pas à tout le monde. Et certaines personnes craignent cette position allongée, qui les renvoie à ce qui relève de leurs névroses à traiter justement. Pour ces personnes ayant une histoire de vie particulière, une sensibilité particulière, la thérapie peut se faire autrement, en face à face.

Il est possible aussi d’alterner la position assise et celle sur le divan selon les temps de la thérapie dans certains cas.


Faire une psychanalyse aujourd'hui...


Faire une psychanalyse aujourd'hui n'est plus réservé à des privilégiés. Aujourd'hui, tout un chacun peut entamer son analyse. L'idée s'est démocratisée, elle est dans les mœurs et usages courants ; pour le bien de tous ceux qui font le pas.

Le coût d'une séance doit pouvoir être supporté par le patient, être abordable, car ce doit être un accès possible à chacun de pouvoir se soulager de ses souffrances avec un professionnel. 

Une séance par semaine jusqu'à trois, ou bien une tous les quinze jours ; selon le budget que l'on peut attribuer à ce temps choisi. Selon l'urgence d'avancer, d'aller mieux aussi. Il n'y a pas de règle véritablement.
 
L'analyste est déjà analysé pour éviter tout ce qui est projectif, inductif, partial ; mécanismes qui ne permettent pas au patient d'avancer et qui peuvent mener facilement celui-ci à la vacuité intérieure et à de grandes angoisses sans noms ; surtout à une pensée normative, et non à la vôtre.
 
Auparavant les gens n'étaient pas très informés, et l'on pouvait entendre qu'aller chez le psychanalyste, c'était être fou. 

Les personnes qui sont psychotiques nécessitent des traitements spécifiques (1), une médication (2) et parfois des soins institutionnels (3). 
Ils sont traités seulement par les psychologues (1 & 3) et les psychiatres (1,2 & 3).

Les psychanalystes eux (sans diplôme supplémentaire de psychologue ou de psychiatre), s'occupent principalement des personnes qui présentent des névroses : névroses d'angoisses, névroses hystériques, dépressives, hypocondriaques, phobiques, obsessionnelles (tocs, tics), traumatiques. 
Et aussi des états-limites et borderline. 
Cela fait déjà beaucoup.
 
La personne qui vient faire une analyse est plus ou moins mal à l'aise des conflits intérieurs qui s'opèrent en elle. Ces conflits proviennent de la gestion de ses pulsions, de l'intériorisation de ses interdits personnels et du degré et de la qualité de conscience qu'elle a d'elle-même.

Cette personne souhaite réfléchir activement avec l'aide d'un professionnel.
Nous sommes bien loin de la démence, et de la déraison.
 
Ces personnes se questionnent donc, sont cultivées, sont imaginatives, sont curieuses d'elles-mêmes et des autres, ont une conscience certaine de beaucoup de choses, même si elles ne peuvent pas encore dépasser ce qui ne va pas d'une façon ou d'une autre dans certains aspects de leur vie.

Woody Allen...


Pensons simplement aux personnages créés par le scénariste et acteur Woody Allen, qui explore toutes les facettes de la névrose dans ses films.


C'est la vie !

 
Rappelons-nous que la plupart du temps le besoin d'aller voir un psychanalyste ne provient que de la survenue d'un problème existentiel, et non d'un problème psychopathologique ou d'ordre psychiatrique. En ce cas, j'adresse à une autre personne.
Parce que tout au long de notre vie, nous avons tous à traverser des épisodes difficiles. Tout simplement.


Ethique du psychanalyste.


Concernant mon éthique professionnelle, je suis le code de déontologie du psychanalyste, qui garantit à mes patients et clients une ligne de conduite lors des consultations, ainsi que le secret professionnel.

La neutralité de l'analyste. 
L'analyste n'est pas là pour approuver ou réprouver ce que dit son patient. Ce n'est pas son rôle, et cela n'apporte rien de constructif en ce lieu qu'est le cabinet de thérapie.
 
Son rôle est de favoriser le questionnement, la réflexion, l'introspection, ainsi que la résurgence de souvenirs pour que ceux-ci puissent être actualisés.
 
Jusque là, pour faire face, le patient s'est servi de systèmes de pensées qui l'encombrent et ne le soutiennent plus dorénavant. Il décide donc, en franchissant le seuil du cabinet de trouver d'autres options. Mais pour l'instant elles lui sont bien utiles, et elles seront bien utiles à la poursuite efficace de l'analyse. Tout servira.

 
Que respecte l'analyste ?


- L'indépendance de son patient

- L'autonomie de son patient

- Ses mécanismes de défenses en général

- Ses symptômes

- Ses fantasmes

- Ses errements, ses reculs, ses répétitions... Il faut le temps de s'habituer

- Ses hésitations parfois car pour l'instant il n'a pas encore assez de force

- Son autodépréciation puisqu'en parler c'est déjà la travailler

- Son orientation sexuelle

- Son vécu, car demain est un autre homme, une autre femme

- Ses convictions religieuses

- Son idéologie philosophique

- son idéologie politique

- Ses originalités

  ....... C'est important.                       


 

Citations sur la psychanalyse


 « Le but de l’analyse est de libérer l’énergie que le sujet employait au refoulement afin qu’il puisse la diriger vers d’autres buts qui amènent sa réalisation» Freud.
 

 
" La psychanalyse rend la vie plus simple. (...) Elle procure le fil qui conduira la personne hors du labyrinthe de son propre inconscient."
Sigmund Freud dans "Allocution aux membres de la société B'nai Birth" dans "Œuvres complètes, éditions P.U.F."
 
 

Pour Freud, il est un moment où le patient est conscient des possibilités «d’élargissement de son horizon intellectuel par suite des surprenantes perspectives qu’ouvre le traitement.» Introduction à la psychanalyse, page 417.



La cure analytique travaille sur le discours du patient. Il s'agit, pour l'analyste, d'accueillir le symptôme car il parle du patient. L'analyste a pour vocation de « traduire un discours ».
Eric Ruffiat. Fondateur de la FFP.

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